Et toi, as-tu aussi parfois l’impression de faire du surplace ?

Il y a quelques jours, je me suis offert une journée à l’océan. J’étais allongée sur la plage et j’observais cet oiseau (celui de la photo). Il était là au bord du rivage à l’affut me semble-t-il de son déjeuner, puis à un moment, je l’ai vu décoller et atterrir quelques secondes plus tard un peu plus loin sur la plage. On pourrait se dire, c’est un oiseau, il perd du temps à arpenter la plage en sautillant, il pourrait voler tout le temps, non ?
Mais, tout simplement, à certains moments, les nécessités de sa vie exigent de lui qu’il se pose et qu’il marche.

Il est aussi des temps comme cela dans nos vies, où nous aussi avons cette sensation que plus rien n’avance, que nous sommes comme figés, à l’arrêt. J’ai vécu une période comme ça très récemment. Une sorte d’arrêt sur image, où même le prochain pas est comme suspendu. Pour les personnes plutôt actives, comme moi, ces moments peuvent être déstabilisants voire déroutants, surtout s’ils s’étalent dans la durée. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive et pourtant à chaque fois, c’est comme si je m’étonnais que cela se produise… Je le sais néanmoins, ces moments sont des sortes de « RESETS », de « remises à zéro », des OUVERTURES vers de NOUVEAUX DEPARTS…
 
Osons reconnaitre aujourd’hui ensemble que la vie est faite de ces cycles, que c’est la nature-même de la vie, comme les saisons, des phases propices à l’action, où tout semble couler de source et d’autres, plus confus, plus stagnants.

Et pourtant ? Qui décide de croire que, dans ces moments, il ne se passe rien ? Ne sont-ils pas justement nécessaires pour le passage à l’étape suivante, des moments d’intégration indispensables pour nous faire faire des sauts quantiques, pour incarner une version de nous-mêmes encore plus puissante ? Or, souvent, par notre impatience, notre non-accueil, nos trépignations, dans ces passages où la joie et les élans semblent moins présents, nous ralentissons le processus. Avec notre résistance, nous bloquons le flow.

Et si nous regardions ces moments pour ce qu’ils sont, ni plus ni moins ?


Et si nous arrêtions de les considérer comme des preuves tendant à prouver que nous pourrions être au mauvais endroit, que nous aurions raté quelque chose ou pire encore que nous serions insuffisants ?

Ces phases sont souvent des rites de passage, où il nous est demandé de lâcher l’ancien, pour aller vers le nouveau. Car oui dans ces moments, le programme « autosabotage » peut s’enclencher en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, et saisir cela comme une occasion de nous enfoncer et de nous dénigrer davantage.
 
Il est temps d’inclure, au lieu d’exclure, de choisir l’amour à la place de la haine, d’embrasser au lieu de rejeter. Ces moments font partie de la vie, au même titre que les élans, les phases enthousiastes. Accepter de se poser dedans permet justement de faire comme cet oiseau, s’envoler vers une nouvelle direction.

Peut-être que si tu es dans une de ces phases en ce moment, tu n’as pas idée de ce qui se prépare de merveilleux pour toi, et pourtant…

Cessons de vouloir tout comprendre, de vouloir tout contrôler et laissons à la vie une part de son mystère !

Après cette période où je me sentais dans une sorte de brouillard, la clarté est descendue d’un coup. De nouvelles idées sont arrivées ! Je vous en parle très vite dans un prochain message ! Je ne vous en dis pas plus, juste que ça a à voir avec l’écriture ! 

A tout bientôt

Sylvie

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