Le coeur à l'envers

S'aimer soi-même est la seule porte vers l'Amour Véritable

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Le coeur à l'envers

La rencontre avec Don Pedro a transformé la vie de Viviane en profondeur. Pourtant, sa vie amoureuse est loin d'être une longue route tranquille.

Fatiguée de ces histoires dont elle perçoit à chaque fois davantage la douleur des épines que le doux parfum de la rose, elle est égratignée et exsangue. Mais comment faire pour sortir de cette dépendance affective, comment arrêter ce mécanisme qui fait d’elle une mendiante de l’amour ? A la lueur de ces moments de vie, souvent inconfortables mais ô combien riches en enseignements, elle apprend finalement la seule chose qui puisse lui ouvrir la porte à l’amour véritable et harmonieux : s’aimer d’abord.

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Extraits

"Je comprenais mieux désormais pourquoi l’acte amoureux avait toujours été une épreuve, loin de la simplicité naturelle qu’il était censé représenter. Allongée près de Pierre, j’avais alors vu toutes mes peurs remonter avec force, tambourinant à la porte de ma mémoire. Les lueurs d’un autrefois plutôt sordide ramenées depuis peu sur les rives de ma conscience, étaient à nouveau venues me hanter violemment. Je savais que la recouvrance du souvenir ne suffirait sans doute pas à me libérer totalement de son empreinte et que tôt ou tard, il me faudrait affronter cet épisode avec courage. J’avais cru que la sortie de l’amnésie pourrait effacer le sceau qui avait depuis longtemps cadenassé mon corps. Je m’étais visiblement fourvoyée.

J’avais observé Pierre dormir un long moment avant qu’il n’ouvre les yeux, savourant presque honteusement cet instant volé, comme un droit que l’on s’octroie unilatéralement, sans autorisation. J’avais aussi oublié combien c’était plaisant de se réveiller le matin en sentant près de soi la chaleur d’un corps amoureux. À vivre seule, on devient amnésique. Peut-être cela nous protège-t-il aussi de trop en ressentir le manque. C’était probablement mieux comme cela au fond.

Le regard langoureux qu’il avait posé sur moi à son réveil m’avait rassurée. Il me découvrait décoiffée, le visage sans doute encore marqué par les plis de l’oreiller et l’insuffisance de sommeil. Je me livrais nue, sans fard et sans tricher. Comment arrivais-je encore à me poser ce genre de question, car de l’autre côté, cette interrogation à son égard ne m’avait même pas effleuré l’esprit. Je le regardais et je le trouvais beau, c’est tout."

"L’amour emportait tout sur son passage, une vague déferlante à qui rien ni personne ne résiste. Il pouvait contenir toutes les peurs, il pouvait essuyer toutes les tristesses, il pouvait balayer toutes les larmes, effacer toutes les vengeances, faire oublier toutes les peines, éteindre les colères, emporter les craintes, assouvir la haine. Il nous permettait d’accepter le pire, de traverser le chaos, de côtoyer le néant, de survivre au désespoir, de rester vivant. Il pouvait s’infiltrer partout dans les moindres recoins, les plus fins interstices, les failles les plus profondes. C’était un océan, un volcan, une montagne. C’était le ciel, le cosmos, l’univers. C’était une étincelle, un feu, un brasier. C’était l’eau, la fontaine, la source. C’était une coupe, un calice, un écrin. C’était tout cela à la fois. L’amour faisait pleurer tellement il était beau, l’amour donnait des ailes, tellement il insufflait la joie."


"Après des années de célibat, j’avais l’impression de revivre. Je m’enivrais de ses baisers, cherchant son contact, comme si ma peau, déjà, ne pouvait plus se passer de la sienne, une sorte d’aspiration ardente et impérieuse. Je retrouvais la fougue de ma jeunesse, quand le cœur battant, je retrouvais mon amoureux derrière la salle de sport. Nous avions passé le dimanche enlacés l’un contre l’autre. Au fur et à mesure de la journée, je sentis naître en moi une appréhension grandissante, remplaçant progressivement l’insouciance joyeuse des dernières heures. Bientôt, Pierre me déposerait à la gare, bientôt, nous échangerions un dernier baiser enflammé, bientôt je prendrais place dans le wagon le cœur lourd et regarderais à travers la vitre sa silhouette sur le quai devenir peu à peu minuscule, puis disparaître. Plus les heures avançaient et moins je parvenais à me défaire de cette idée, m’empêchant de savourer pleinement ces instants. Soudain, toutes les difficultés à venir me frappaient de plein fouet. Comment allions-nous gérer cette distance ? Quelle organisation pourrions-nous mettre en place ? Des questions sans réponses, évidemment. J’eus la plus grande des peines à sourire au moment de l’au revoir. C’était pire qu’un déchirement, comme si j’étais tout à coup amputée d’une partie de moi-même. Nous ne savions même pas quand il serait possible de nous revoir. Rien, absolument rien à quoi me raccrocher, le vide, le néant, encore. Pierre avait semblé à l’aise, confiant. J’admirais sa capacité à segmenter sa vie et à en savourer les parts une par une, pleinement. J’étais certaine que tout à l’heure, il reprendrait son quotidien normalement. Pour moi, les tranches d’hier et de maintenant, d’avant et d’après semblaient déjà s’entremêler les unes aux autres, entraînant une immense confusion. Je passai tout le trajet à revisiter chaque instant : mes mains se promenant sur sa barbe naissante, la douceur de ses cheveux sous mes doigts, son odeur que, déjà, j’aurais pu reconnaître entre mille, ce sentiment si fort de protection lorsque je me tenais serrée dans ses bras. Il me manquait déjà."


"Je comprenais enfin ce que c’était d’aimer l’autre véritablement pour ce qu’il est, d’aimer ses failles et ses blessures. Aimer l’autre, c’était infiltrer l’amour à l’intérieur de ses fissures, de ses désordres, regarder sans juger ses tiroirs encombrés, ses placards poussiéreux, ses armoires où s’entassent encore des choses inutiles, et l’aimer aussi pour cela, surtout pour cela. C’était enrouler dans nos bras ses peurs les plus profondes, éclairer ses ombres de notre lumière. Aimer l’autre c’était accepter de marcher ensemble dans les sables mouvants et se tenir la main, c’était consentir à le perdre un temps pour qu’il puisse mieux se retrouver, c’était accueillir ses choix, même s’ils nous faisaient souffrir, car qui d’autre mieux que lui-même pouvait savoir ce qui était bon pour lui ? Pouvoir reconnaître un déplaisir, sans pourtant vouloir que ce soit autrement. Ne plus chercher à changer l’autre, à le modeler à notre image. En étant capable d’aimer tout cela en l’autre, c’était un chemin que l’on traçait pour soi aussi, un cadeau que l’on s’offrait. Car aimer l’autre, c’était s’aimer soi-même suffisamment pour avoir l’humilité de reconnaître que ses ombres n’étaient en fait que le reflet de nos propres fardeaux. Et l’aimer en l’autre, c’était l’aimer en soi, l’aimer en soi, c’était ne plus se rejeter, c’était remettre toutes les pièces du puzzle ensemble, c’était réunifier les parts de soi éparpillées, dispersées à tout vent. La puissance du grand amour c’était de se re-co-naître, renaître à soi-même, renaître ensemble. Aimer c’était être déjà empli de cet amour. L’autre n’était pas là pour combler un vide mais pour faire jaillir encore plus, le déjà plein."

Les lecteurs en parlent

Vraiment super ton livre, je l'ai dévoré et je m'y suis retrouvée par moment !

Bravo pour ta prose, ta façon d'écrire, ta poésie, ton romantisme et l'espoir de retomber amoureuse, aimer et être aimé en toute liberté, sans entrave et dans l'amour de soi !!

Mille fois merci.

Véronique

"Toujours une belle fluidité d'écriture, une lecture plaisir qui nous fait voyager dans l'intime"

Marie-Agnès

Responsabilité

Etre 100% acteur de son changement

Régularité

Répéter pour intégrer

Bienveillance

Etre doux avec soi-même

Certitude

Cultiver une foi inébranlable dans le déjà