Ces idées que l’on hésite parfois à suivre…

Il y a peu, j’ai décidé de vraiment suivre mes idées, sans les remettre en question, et notamment pour mes inspirations d’écriture. Ainsi, depuis quelques temps, quand j’ai une idée sur un thème, j’arrête ce que je suis en train de faire, et dans la mesure du possible j’écris, ou si les circonstances ne le permettent pas, je note deux ou trois mots dans un petit carnet et j’y reviens le plus vite possible. Grâce à cela j’ai pu m’apercevoir que les idées étaient de plus en plus nombreuses, comme une source qui ne tarit plus. J’ai également pu constater qu’écrire était toujours de plus en plus facile, car quand l’idée est fraiche, elle s’inscrit sur le papier avec une fluidité déconcertante.

Mais alors, c’est quoi une idée ? Une idée c’est quelque chose qui s’allume subitement dans la tête et qui repart immédiatement si nous ne la capturons pas dans l’instant, pas cinq minutes après, non sur le champ ! Un peu à la manière des rêves qui s’évanouissent presqu’instantanément à notre réveil, si nous ne les écrivons pas. Une idée c’est cela. Un éclair, un flash, une envie soudaine, une pensée envers une personne, une image d’un lieu, un élan…

Or, la plupart du temps, dans notre fonctionnement, nous avons plutôt été habitués à ne pas écouter ces idées, à remettre à plus tard, et ce pour toutes les bonnes raisons : pas le moment, pas le temps, pas l’argent, bizarre cette idée, incongrue, pas les compétences, pas le talent, pas la légitimité, pas la carrure, pas, pas, pas… au fond une série d’évitements, tous aussi convaincants les uns que les autres.

Ainsi, nous pensons pouvoir contrôler notre vie, nous débrouiller tous seuls et faire fi de ce qui pourrait finalement nous apporter la facilité, la tranquillité, la légèreté, la paix… Choisir une autre voie suppose évidemment de lâcher notre envie de savoir, notre envie de preuves, notre envie de connaître l’ensemble du déroulement. Cela suppose de faire confiance, confiance que tout est prévu. Oser s’en remettre à une sagesse bien plus grande que nous ce que nous pouvons imaginer dans notre perception d’humains bien limités.

Je dois l’avouer, dans le passé, j’étais dans l’hyper contrôle. Tout était organisé, préparé, prévu à l’avance dans les moindres détails, et si cela ne se passait pas comme je l’avais décidé, c’était le drame. Il y avait peu de place pour l’improvisation. Bref, sans m’en rendre compte, je me faisais vivre un enfer. Cette apparente autorité abusive témoignait en fait d’un immense manque de confiance. Prévoir était rassurant. Préparer tout dans les moindres détails m’exonérait de la possibilité, croyais-je, de me tromper. Vouloir connaître l’issue avant de démarrer me mettait dans un stress assez délétère.

Evidemment, je ne pense pas être la seule à avoir vécu cela… notre monde est régi de cette façon. Déjà, à vingt ans, on nous dit qu’il faudrait peut-être penser à sa retraite… Bref, suivre le flow va complètement à l’encontre de tout ce que l’on a appris. Et pourtant… c’est la porte ouverte à tous les possibles.

La semaine passée, j’ai eu ce genre d’idée. J’ai eu l’inspiration d’écrire un article sur la notion de victime et créateur et l’importance d’intégrer, de répéter au quotidien pour que notre nouveau mode de pensée devienne une habitude. J’ai arrêté ce que j’étais en train de faire et j’ai écrit. Puis, une autre idée est apparue. La substance de cette idée était : propose de créer un groupe d’entrainement. J’ai vu les pensées arriver dans mon esprit du style : non tu ne vas pas proposer un groupe maintenant, sans savoir ce que tu vas faire, il faut que tu réfléchisses à la question d’abord… puis sont arrivées les pensées comme : ça ne va jamais marcher, ça va être compliqué, comment tu vas faire techniquement, tu n’as même jamais fait un live… Bref, des tas de pensées allant plutôt dans le sens de : renonce, n’y vas pas.
Voyant avec clarté le petit manège mental, j’ai décidé de néanmoins en parler à la fin de mon texte. J’ai posté mon message et quelques heures plus tard, plusieurs personnes me demandaient des renseignements supplémentaires. Tout s’est mis en place avec une facilité déconcertante et le groupe devrait démarrer le 7 octobre 2020, avec ce qui est possible maintenant, et il pourra bien évidemment évoluer par la suite. L’important est de démarrer, de ne pas couper le flux de ce que la vie me propose.
Si vous voulez en savoir plus sur ce fameux Groupe d’entrainement, c’est par là.

https://croireensesressources.com/amusons-nous-a-devenir…

Et toi, dans ta vie, combien de fois par jour, coupes-tu l’herbe sous le pied à tes élans, pour toutes les bonnes raisons du monde ? Combien de fois choisis-tu le connu, qui même s’il n’est pas vraiment enthousiasmant, te rassure ? Combien de fois renonces-tu à ce qui est pourtant ta joie ?
Et si tu suivais tes idées ? Commence par une et il n’est nullement besoin que ce soit de révolutionner la planète, non, cela peut prendre la forme d’appeler un ami que tu n’as pas vu depuis longtemps, de prendre un chemin que tu n’as jamais pris en allant travailler… chaque micro mouvement du quotidien en direction de tes inspirations fait la différence. Pour ma part, avant la semaine dernière, je n’ai jamais eu l’idée de faire un groupe, jamais. Si l’on m’avait parlé de cela il y a quelques jours, j’aurais dit, non ce n’est pas ce que j’ai prévu de faire… et là, je me vois vraiment me réjouir que ça ait lieu, je prends un plaisir immense à le mettre en place…
As-tu envie de vivre dans une plus grande fluidité, une plus grande simplicité ?
Si tu le souhaites, tu peux rejoindre le Groupe maintenant à son ouverture, et embarquer dans le radeau de la création joyeuse ou nous rejoindre plus tard aussi, c’est comme tu veux. Mais, je sens déjà l’énergie des personnes qui ont confirmé et cette envie commune d’avancer dans cette direction, ensemble.

https://croireensesressources.com/amusons-nous-a-devenir…

A tout bientôt peut-être dans cette belle aventure !

PS: cette photo aussi a été prise suite à un élan, celui d’aller en plein dimanche après-midi avec un ami vers le Nord de Bali, à Kintamani…Ce moment magnifique reste d’ailleurs gravé dans nos mémoires respectives et nous en reparlions encore hier avec le sourire aux lèvres…

De tout coeur

Sylvie

Leave A Response

* Denotes Required Field