#8 & 9 Nusa Penida, voyage en conscience jours 8 & 9 : à quel moment peux-tu savoir que tu es complètement « guéri » d’une blessure passée ?

Bonjour chers lecteurs,

Hier, j’ai été interviewée par Mathilde du blog letourdemoimeme.com. Elle m’avait contactée il y a quelques semaines pour savoir si j’accepterais de partager autour du thème du Burnout. Ayant elle-même vécu cela, elle a pour projet de réaliser des podcasts sur le sujet. Au départ, j’avoue que j’ai hésité, car cet épisode de ma vie me semblait tellement loin ! Vous savez ces sujets qui finalement ont tellement été digérés que l’on se surprend même parfois à se demander s’ils n’ont jamais existé… D’autant que quelques semaines auparavant, j’avais refait complètement mon site, qui au départ avait été créé autour de ce thème de la dépression, pour le remettre plus aux couleurs du moment, l’écriture, où comment l’écriture peut nous aider à nous révéler à nous-mêmes.

Puis, je me suis dit que ce serait intéressant de voir ce que cela donnerait d’en parler avec mon regard d’aujourd’hui. Je vous avoue que j’étais moi-même curieuse de ce qui me serait inspiré de dire dans cet entretien.

Alors comment savoir si tu as complètement transcendé un évènement douloureux du passé ?

La première chose est que tu n’y penses plus, sauf si quelqu’un t’en parle. Cela peut même te demander un effort pour te rappeler les détails avec précision.

Deuxièmement, tu ne ressens plus le besoin d’en parler. Quand un traumatisme, un épisode douloureux est toujours vivant en toi, tu ne peux t’empêcher de sans cesse remettre ce sujet sur le tapis, soit pour t’en plaindre, soit par ton besoin que les autres reconnaissent que ce que tu as vécu était vraiment difficile. Or, en te comportant ainsi, tu peux voir que c’est la victime en toi qui agit. Celle qui croit qu’elle a vécu quelque chose qu’elle n’aurait pas dû vivre, celle qui croit en l’injustice et qui continue de nourrir de la rancœur envers les personnes concernées. Ainsi, sans t’en rendre compte, tu perpétues inlassablement l’histoire, comme un boulet qui resterait attaché à ton pied en permanence. Tu n’es pas libre au fond. A l’inverse, s’il vraiment digéré, tu n’as plus besoin que l’on te plaigne, parce que tu sais, que tu as justement choisi de vivre cela pour te révéler encore plus à toi-même.

Troisièmement, tu peux savoir que cet évènement appartient définitivement au passé, quand même à son évocation, tu n’éprouves plus aucune émotion, aucune rancœur, rien. C’est paisible, neutre et léger. Tu peux en parler sans ressentir aucune contraction dans ton corps, sans hausser la voix, sans avoir les battements de ton cœur qui s’accélèrent….  

Et toi ? Quel rapport entretiens-tu maintenant avec certains épisodes douloureux de ton passé ? Qu’aimerais-tu choisir maintenant pour t’offrir plus de liberté intérieure ?

Je te laisse découvrir la vidéo dont je mettrai le lien dans les commentaires. Voici le titre que j’ai choisi pour cet entretien : et si ce burnout était le début d’une connexion profonde avec toi-même ?

Avec tout mon amour

Sylvie

https://www.facebook.com/Sylvie.Retailleau.Auteure

2 Comments

  • Emmanuelle

    Reply Reply 11 avril 2021

    Ça me fait un bien fou de lire cet article, merci Sylvie !
    Je me posais justement la question de l’après… De la sensation de l’après…

    • Sylvie Retailleau

      Reply Reply 11 avril 2021

      Magnifique Emmanuelle ! tu me permets de me rendre compte que j’ai omis de mettre le lien de la vidéo sous mon article…C’est fait ! Je t’embrasse bien fort !

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