Je ne sais pas si vous vous souvenez de mes nombreux posts en Avril et Mai 2021, alors que je me trouvais sur l’île de #NusaPenida. Ce mois passé sur l’île fait partie de mes meilleurs souvenirs à Bali. Joie XXL, inspirations démultipliées, émerveillement devant la beauté des paysages…
Le 13 décembre, de nombreux endroits sur l’île de Nusa Penida ont été dévastés par de très fortes inondations.
En découvrant la nouvelle, plusieurs sentiments ont émergé. D’abord, un sentiment d’injustice pour tous ces balinais qui ont perdu leur maison, leurs biens alors qu’ils sont déjà tellement affectés par l’arrêt du tourisme depuis presque deux ans maintenant.
Le deuxième sentiment qui a pris place très très fort est celui d’une forte culpabilité. Celle d’avoir fait l’expérience de la face paradisiaque de l’île et celle de moi maintenant, dans mon confort alors que tous ces gens se retrouvent les pieds dans la boue. La question aussi : comment puis-je continuer à maintenir ma joie quand tant de personnes se retrouvent démunies ? N’y aurait-il pas là une forme d’indécence ?
J’avoue qu’il m’a fallu un moment à considérer cette situation avec les yeux du divin, et sans l’aide d’une amie, j’aurais sans doute mis plus de temps à sortir de l’émotionnalité dans laquelle je me trouvais au moment où j’ai appris la nouvelle.
Par ce message, j’aimerais partager ce changement de regard, PASSER DU REGARD DE SURFACE, celui du monde, sur ce qui se passe (la terrible catastrophe à Nusa Pénida) au REGARD DE LA SOURCE -du divin, de l’Univers, de Dieu, selon ce qui résonne le plus pour toi -.
1 – L’IMPERMANENCE DES CHOSES DE CE MONDE.
Le premier projecteur que je voudrais porter ici se pose sur cette stupéfiante IMPERMANENCE DES CHOSES DE CE MONDE. Regarde les photos et tu comprendras immédiatement combien un paradis peut se transformer en enfer en moins d’une minute. On peut clairement se rendre compte ici que si nous faisons dépendre notre bonheur de nos possessions, de notre environnement, de notre maison, de notre activité, de nos relations familiales, amicales, amoureuses, nous ne pouvons pas être conserver cette paix intérieure, nous ne pouvons pas être vraiment heureux, inconditionnellement heureux. Car, si l’une de ces choses vient à disparaître, tu te retrouves soudain privé d’un bonheur qui en dépendait.
Je ne prétends pas que ce soit simple de NE PLUS CROIRE A L’ILLUSION DE CE MONDE, surtout quand on est soi-même confronté à des situations extrêmes comme ici. C’est sans doute une des voies les plus difficiles dans cette vie terrestre, et pourtant c’est L’UNIQUE VOIE ROYALE VERS LA PAIX INTERIEURE.
2- LÂCHER LE SENTIMENT D’INJUSTICE
Ma première réaction, comme je vous le disais, a été de ressentir un fort sentiment d’injustice pour ces gens, et même de pitié. Oui, on peut dire que dans le monde, il est normal de trouver ça injuste, et ressentir de la révolte, de la rage… Si on accepte pourtant de faire un petit pas de côté, si on accepte de reposer ce postulat que nous sommes TOUS ici sur terre pour vivre des expériences dans le but de nous rappeler qui nous sommes vraiment, c’est-à-dire des êtres divins, cela signifie que chacun porte la RESPONSABILITE de ce qu’il vit dans sa réalité (je n’ai pas dit la CULPABILITE). Si moi, en ayant totalement accepté cette notion de RESPONSABILITE, je continue cependant de regarder ces personnes comme des victimes, je perpétue inconsciemment cette idée qu’ils pourraient être impuissants et qu’ils pourraient subir un contexte extérieur. En faisant cela, je leur enlève la seule VERITE qui soit, leur SOUVERAINETE de choix. Je sais combien cela peut paraître difficile à entendre. J’ai moi-même ce matin mis quelques minutes à quitter l’interprétation de surface pour me placer à un autre endroit, celui du DIVIN. La tête a toutes les raisons de crier au manque d’empathie, au fait d’être sans cœur… Mais, il n’en est rien. Cela n’a rien à voir.
Quand tu reconnais ce choix, quand tu acceptes de ne voir que l’AMOUR dans TOUT CE QUI A LIEU, tu t’ouvres à une toute autre dimension. Tu te places toi et l’autre dans un espace de CHOIX, donc de SOLUTION, donc de CROISSANCE, donc d’OUVERTURE, donc d’EXPANSION. Quand tu n’en fais plus des VICTIMES, tu peux ressentir un profond AMOUR face à leurs choix d’incarnation, tu peux te rappeler pour eux qu’ils peuvent maintenant CHOISIR autre chose et se reconnaître aussi comme enfants de la Source.
3- ABANDONNER TOUTE FORME DE CULPABILITE
Il y avait longtemps que je n’avais pas ressenti comme une forme d’indécence à me sentir bien maintenant, alors que certains vivent des conditions catastrophiques, une sorte d’empêchement à être heureuse maintenant. Or, où peut-on aider le mieux ? Quand nous restons nous-mêmes alignés à notre joie ou quand nous fusionnons avec la douleur de l’autre ? Évidemment que nous sommes bien plus puissants vibratoirement quand nous maintenons notre niveau de joie, quoiqu’il en soit.
Heureuse de vous avoir partagé ce processus de changement de regard. Pour ceux qui auraient envie d’apporter leur aide aux habitants de Nusa Penida touchés par les inondations, rendez-vous sur le lien ci-dessous :
Sylvie – Voyage en conscience
LIFE IS AN ADVENTURE
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