Bonjour,
Nous voici au 4ème jour de la nouvelle PLONGEON…
Faut-il parfois ramer à contre-courant, afin de passer la barre, comme le disent les surfers aguerris ? Attendre patiemment la ‘bonne’ vague, choisir celle qui nous fera rejoindre la rive et sur laquelle nous pourrons glisser avec le plus grand des plaisirs ? Baisser la tête, affronter les obstacles que la vie met sur notre route, puis attendre, attendre patiemment, jusqu’à ce que nous puissions enfin accepter de nous laisser aller dans le mouvement de la vie.
Alors j’ai attendu patiemment sur cette plage et j’ai regardé la mer. Les nuages ont à nouveau obscurci le ciel, le ressac est devenu assourdissant. Puis, la tempête est revenue, plus menaçante encore. Je savais que désormais je n’avais plus le choix.
Je me suis levée, j’ai ôté mes chaussures et mes chaussettes trempés par la pluie, je me suis dépouillée, totalement.
En voyant mes vêtements étalés sur le sable, j’ai senti que je laissais derrière moi mes oripeaux, un peu comme la Peau d’âne de Charles Perrault. Plus possible de revenir en arrière. J’étais terrorisée, inconsciente de ce qui m’attendait, en osant me fondre dans l’inconnu, en bravant cette peur qui me nouait les viscères. L’eau était glaciale. Elle m’a saisie, stoppant sur le champ mes ruminations. Plus d’espace pour penser, plus d’espace pour projeter, plus d’espace, aucun. Juste la douleur insupportable des aiguilles d’un froid piquant me lacérant la peau.
On continue demain ! N’hésitez pas à laisser vos commentaires. Je suis curieuse de voir ce que cette nouvelle vous inspire i!
Sylvie
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