Bonjour chers lecteurs,
J’ai parfois l’impression de jeter des pavés dans la marre. Mais quelque chose me pousse à dire des choses que dans le passé, j’aurais peut-être parfois contenues, par peur de l’incompréhension, par peur d’un éventuel rejet…Aujourd’hui, j’ai envie de dire les choses comme elles me viennent, pour respecter qui je suis, tout simplement et parce qu’aussi ce changement de regard a littéralement transformé ma vie. Alors voilà le thème du jour:
Chacun possède un libre-arbitre. Quand une personne ne veut pas guérir, c’est SON CHOIX.
Toutes les tentatives pour l’aider seront des coups d’épée dans l’eau. Cela peut paraître un outrage et pourtant…Quand on souffre, que ce soit au niveau physique ou psychique, il peut être difficile d’entendre cela, car on est convaincu que l’on veut vraiment guérir. Il y a tout un tas d’arguments qui arrivent : moi c’est différent, je ne suis pas dans la même situation que toi, je n’ai pas le même passé, j’ai cet handicap qui m’empêche de…, tu ne peux pas comprendre…
Tous ces artifices (et je ne dis pas qu’ils ne sont pas réels dans la forme) sont le plus grand obstacle à la guérison. C’est une manière de quitter sa zone de responsabilité. Tant que l’on ne prend pas sa responsabilité totale, on ne peut pas être dans sa pleine puissance et pire, on peut prendre le risque de s’enfoncer davantage et de continuer à se faire petit. Parfois on met aussi tout cela sur le dos de l’inconscient, c’est bien commode ; Encore une ruse pour se couper de sa pleine responsabilité, et de continuer à se positionner comme une victime. Victime de son physique, d’un passé, d’une personne, d’une situation, d’un environnement…Elle est là la vraie illusion !
Quand on veux bien s’ouvrir à cette possibilité que personne n’est jamais victime de rien, même si la raison d’un tel choix, -rester dans son mal-être-, peut paraître absurde, on ouvre une brèche…Et attention je ne parle pas de plonger dans la culpabilité. Non il ne s’agit pas de cela. Ce qui est souvent ignoré c’est que l’on est toujours en train de créer, qu’on le veuille ou non. Et si le choix est de rester victime, nous allons continuer à nous créer des situations qui vont le confirmer : des personnes qui ne nous comprennent pas, une situation professionnelle figée, une incapacité à ressentir de la joie malgré tous nos efforts…J’ose affirmer haut et fort, et je le constate à chacun de mes accompagnements, que quand le choix de la responsabilité totale est fermement posé, y compris la reconnaissance de celui de se sentir mal, tout peut se transformer. Cela ne veut pas dire que cela va être immédiat et facile, mais c’est tout simplement impossible que la joie ne revienne pas, à un moment ou à un autre. Voir et Reconnaître que l’on choisit de rester dans sa souffrance parce que sans doute il y a des bénéfices à tout cela, est à mon sens une voie royale pour faire les premiers pas vers sa guérison. S’ouvrir à toutes les options, celle de la guérison y compris, même si tout semble nous prouver le contraire dans notre réalité…
A l’inverse, croire que l’on est victime de ce qui se passe est le plus gros mensonge que l’on puisse se faire à soi-même. Alors si cela ne peut pas s’entendre au niveau de notre Personnalité, ça l’est peut-être au niveau de notre AME.
De tout cœur
Sylvie
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