Ce matin, j’étais en train d’arracher les mauvaises herbes dans le jardin d’une amie. En conscience, je mettais l’intention de retirer toutes les pensées qui font obstacles à ma joie. Et pendant que j’œuvrais, deux évidences me sont venues à l’esprit.
La première est que tant que tu n’élimines pas la racine, ça repousse. Tu as parfois peut-être l’impression de revivre encore et encore des situations similaires qui te mettent face à des blocages anciens. Tu te dis que pourtant, tu as travaillé sur le sujet depuis des années et tu t’étonnes que ce soit encore là, ce qui parfois peut conduire à une certaine forme de découragement. La racine, c’est la croyance, profondément enracinée. Si tu ne fais que couper les branches, ça ne suffit pas. Et parfois, il est difficile de dénicher cette croyance tant elle est inconsciente, et de mon point de vue, il me semble que ce n’est pas vraiment toujours nécessaire. La question est de déterminer ce que tu veux installer comme nouvelle racine. Si celle qui est là ne te convient pas et engendre des résultats « indésirables », laquelle aimerais-tu installer à la place ? Quelle racine voudrais-tu nourrir ? Pas 10% du temps, mais 100% du temps. Parce que ce n’est pas tant la croyance qui importe, mais le degré de notre OUI. Et tout ce qui n’est pas un Oui complet engendre inévitablement du peut-être, empêchant ainsi à la nouvelle croyance de s’installer vraiment.
La deuxième révélation ce matin, c’est que la VIE s’infiltre partout. C’est le principe même du vivant. Sa force est indiscutable. Même quand tout semble prouver le contraire, la VIE a toujours le dernier mot.
Voilà mes petites réflexions ce matin en arrachant l’herbe… Il s’en passe des choses dans mon esprit… Il faudrait peut-être que je désherbe encore un peu, non ? LOL…
Une belle et douce journée à tous.
Sylvie
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