Magnifique marche hier dans la jungle et les rizières. Toujours émerveillée par tant de beauté !
Ça c’est le côté paillettes ! Mais je voudrais vous partager un moment dans cette marche qui m’a mis un peu au défi.
Alors que je marchais avec un ami depuis presque 2 heures déjà, nous apercevons un serpent au milieu de l’escalier de pierre devant nous. Ce n’est pas la première fois que j’en croise ici à Bali, mais j’avoue qu’à chaque fois, ça me fait un peu frissonner. Ce qui est intéressant dans l’exemple d’hier, c’est que les heures d’avant, je marchais en pleine jungle parfois dans les herbes hautes, sans aucune forme d’appréhension. A aucun moment, cette idée n’avait été présente dans mon esprit.
Très vite le serpent s’est glissé sur le muret et a disparu, mais la peur, elle est restée un petit moment. J’ai constaté que les kilomètres suivants, j’étais sur mes gardes, regardant partout et craignant d’en voir apparaître à tout moment au tournant. Puis, très rapidement, immergée dans la beauté des lieux, j’ai oublié le serpent.
Que retenir de tout cela ?
La peur n’est pas ailleurs que dans l’esprit. Avant de voir le serpent, pas de peur. La peur apparaît en le voyant. La peur reste alors qu’il n’est plus là. Mais en focalisant sur autre chose, la beauté dans cet exemple, la peur se dissipe aussi vite qu’elle est apparue.
On peut voir ici que rester dans la peur n’est pas utile. Une fois que la peur a été vue, il est possible de tourner son regard dans une autre direction et ainsi la faire disparaître complètement. Par contre, si nous continuons de faire de l’objet de la peur notre point de d’attention, nous passons à côté de tout le reste, nous restons enfermés, paralysés, et nous gâchons ce qui auraient pu être de merveilleux instants.
Je vous souhaite un doux dimanche !
Sylvie Retailleau – Voyage en Conscience
LIFE IS AN ADVENTURE
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