Et vous ? Avez-vous tendance à imaginer des scénarios catastrophes ?

 

Bonjour lecteurs heureux,

Etes-vous de ceux qui parfois imaginez le pire ? Avez-vous une imagination fertile qui vous amène à inventer des scénarios catastrophes ou faire des interprétations hâtives ?

Je faisais partie de ces personnes aussi qui avait tendance à laisser ma créativité débordante imaginer un demain, ou un futur peu reluisant, voire complètement horrible.

Il y a quelques jours, j’ai fait l’expérience d’une intervention chirurgicale. A part mes 2 grossesses, c’était la première fois de ma vie que je me retrouvais dans une telle situation. Malgré mon choix délibéré, je ne pouvais m’empêcher les jours précédents de sentir monter en moi un léger stress, une appréhension, qui aurait pu se transformer en peur incontrôlable si je n’avais pas mis en pratique ce que j’ai envie de vous partager aujourd’hui.

Quand quelque chose nous inquiète, nous rend anxieux, nous fait peur, nous avons parfois tendance à imaginer une issue catastrophique, nous pouvons être prompt à donner force de détails à ce qui pourrait arriver de pire dans la situation…Nous projetons notre angoisse dans un futur hypothétique de préférence sordide…
Voilà les 2 attitudes qui m’ont permis de retrouver une vraie paix intérieure avant l’opération et de traverser la situation plutôt sereinement:

L’appréciation et la visualisation du scénario fantastique

L’appréciation: bloquée sur le lit d’hôpital avec ma transfusion, je me sentais dans une sorte d’impuissance et au lieu de me focaliser sur cette inconfortable situation, j’ai choisi de me focaliser sur tout ce pour quoi je pouvais avoir de la gratitude et j’ai commencé à remercier en silence dans ma tête (ma fille qui avait retardé son départ pour être près de moi, la gentillesse des infirmières, la propreté de la chambre, la possibilité d’incliner le lit pour être plus à l’aise, le charmant Monsieur qui a roulé mon lit jusqu’à la salle de préparation…) et j’ai pris le temps à chaque fois de ressentir cette sensation de gratitude pour tout cela.

La visualisation de l’opération terminée et réussie: En fermant, les yeux, je me suis imaginée après l’opération, me réveillant facilement de l’anesthésie, je pouvais entendre le chirurgien me dire en souriant que tout s’était très bien passé, que l’opération avait été une réussite et que je pourrai quitter l’hôpital le soir même…Là encore pendant que j’imaginais le scénario fantastique (à l’inverse du scénario catastrophe), je ressentais de la joie et du soulagement, de la gratitude pour le bon déroulement de l’opération.

Alors ? Vous avez envie de savoir comment ça s’est passé ?

– J’ai passé l’avant opération de façon très sereine et tranquille
– Le réveil se passa formidablement bien: Réveil facile, opération réussie…

Si je vous raconte cela, c’est uniquement pour vous montrer qu’à chaque instant, nous avons le choix de changer notre attitude et que cela peut modifier instantanément notre état d’être.

Ces 2 clés, vous pouvez les utiliser à chaque fois que vous sentez que vous risquez de laisser la peur ou l’inquiétude vous envahir. Nous avons toujours le choix, laissez notre mental nous guider sur un terrain qui va nous conduire vers des émotions très désagréables ou choisir la voie de la tranquillité…Et vous ? Que choisirez-vous ?

Je vous souhaite une très belle semaine !

Sylvie

 

2 Comments

  • Laetitia

    Reply Reply 12 mars 2018

    Bonjour,

    Merci pour ce témoignage, sa lecture m’apporte soulagement et reconnaissance.
    J’ai 35ans, j’ai, je pense toujours été angoissée mais je ne l’ai compris que très récemment. Jusqu’il y a 1 ou 2 ans je pensais que tout le monde avait ces scénarios catastrophes en tête, je ne pensais même pas que c’était des scénarios catastrophes, je pensais juste que c’était normal et commun à tout le monde.
    Et puis j’ai lu un bouquin sur l’angoisse pour mon aîné et j’ai compris en le lisant qu’en fait je répondais à tous les critères et puis j’y ai lu un chapitre sur les scénarios catastrophes et j’ai dû me rendre compte qu’en fait ce n’était pas le cas de tout le monde, mais bien mon monde à moi qui m’amenait dans les pires situations.
    J’ai l’impression depuis cette découverte que les scénarios sont de plus en plus présents, il ne se passe pas une journée sans que mon imagination s’affole suite à une situation banale. C’est fatigant, ereintant, handicapant, je n’arrive plus à profiter de quoique ce soit, je transforme tout en film catastrophe ou d’horreur.
    Je cherche des bouquins, des sites, des explications mais ce n’est pas évident de trouver des choses là dessus précisement. Je trouve sur l’angoisse, les crises d’angoisse, l’anxiété, la panique, mais même s’il y a de ca en moi, les scénarios catastrophes restent quelque chose en plus, quelque chose à part. Vous lire m’a permis de 1 à ne plus être seule, 2/ voir qu’il était possible d’y faire qqch. J’aime beaucoup la citation de marc Twain, je l’avais déjà lue et n’avait jamais vraiment compris son sens, merci aussi pour cela. J’aime l’idée du choix et j’espère avoir la force nécessaire pour pencher vers le scénario fantastique la prochaine fois. Merci!

    • Merci Laetitia pour ce témoignage très touchant. A cet article que j’avais écrit il y a 18 mois, j’aimerais ajouter plusieurs petites choses. D’abord, quand nous sommes prêts à lâcher une habitude qui a pendant très souvent été la nôtre, elle se renforce. C’est pourquoi vous pouvez avoir le sentiment que c’est pire qu’avant…ou tout simplement très fort et que vous n’en pouvez plus. Donc c’est parfaitement normal, ce sont les dernières résistances qui sont en train de lâcher…L’invitation est aussi d’accueillir ce qui se présente…Alors oui notre mental ou cette petite voix dans notre tête a besoin de notre fermeté, ce que l’on peut appeler: faire autorité en soi..et en même temps elle est morte de trouille car elle a toujours fonctionné comme ça alors, changer ça veut dire inconnu et donc peur…Voici les petits mots que vous pourriez lui dire: Ah mon mental, comment je peux t’aimer et cependant ne pas te croire, comment je peux entendre ton brouhaha sans que cela me dérange, comment je peux choisir de ne plus te considérer comme un monstre à tuer mais un petit être qui a peur et qui a juste besoin d’être rassuré… Je vous souhaite une magnifique journée. Sylvie

Leave A Response

* Denotes Required Field