Heureuse de vous offrir ce texte écrit la nuit dernière. Mon invitation avant de le lire est de vous poser tranquillement, de le lire lentement et de le laisser vraiment résonner en vous. Belle lecture !
MAINTENANT
Et si nous pouvions perdre la mémoire ?
Et si nous pouvions chaque matin nous réveiller en ayant tout oublié ?
Oublié notre histoire
Oublié les blessures
Oublié les chagrins
Oublié tout ce que nous avons appris
Oublié nos anciennes joies aussi.
Et si nous pouvions ouvrir les yeux chaque matin
Sur un monde complètement neuf
Dénué de tout préjugé, de toute projection, de toute attente
En étant juste là comme un enfant qui découvre chaque chose
Avec curiosité et émerveillement
Quelle en serait l’intensité ?
Quelle en serait la saveur ?
Quel en serait le parfum ?
Ferme les yeux, puis ouvre-les à nouveau
Et décide que cette vie, ce décor qui se trouve devant toi n’aura que la texture que tu voudras bien lui donner, maintenant, indépendamment du passé.
Il n’y a rien avant, il n’y a rien après
Ta vie se déroule maintenant.
De tout coeur
Sylvie
Photo by Johannes Plenio on Unsplash
4 Comments
Brigitte
10 novembre 2019Merci pour ce beau texte.
Moment dans m’a vie où je voudrais oublier mes blessures…..
Mais en vous lisant je prends courage.
Merci.
Sylvie Retailleau
10 novembre 2019Avec Joie Brigitte. Parfois il est nécessaire d’accepter de vivre pleinement l’empreinte émotionnelle laissée par ces blessures afin de pouvoir totalement tourner la page. Belle continuation Sylvie
Emmanuelle
16 novembre 2019Merci Sylvie. Un texte simple mais qui résonne tellement en moi.
Sylvie Retailleau
17 novembre 2019Oui, en restant le plus possible dans l’instant présent, nous nous apercevons que des pans de notre passé n’entrent plus en résonance, non que nous les avons oubliés, (parfois c’est le cas) mais surtout que les émotions générées dans le présent par ces événements ne créent plus un émotionnel inconfortable, douloureux ou déstabilisant. Peu à peu s’instaure une forme de neutralité. Tout arrive en son temps. Belle continuation à toi Emmanuelle. Sylvie
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