Accueillir ce qui est présent: la tristesse, la colère, l’état de dépression: une voie ouverte à plus d’écoute de soi. Une voie qui ouvre à des transformations. Au delà des résistances, la vie renait…
Accueillir ce qui est présent: la tristesse, la colère, l’état de dépression: une voie ouverte à plus d’écoute de soi. Une voie qui ouvre à des transformations. Au delà des résistances, la vie renait…
crOire en Ses rEssouRces
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yves
28 mars 2018« J’avais toujours pensé sottement que la dépression nerveuse était un terme inventé pour exprimer une espèce de faiblesse psychologique, un manque d’énergie. Maintenant, je suis persuadé du contraire, et je l’explique dans mon livre en montrant que c’est le corps qui commande et qu’il n’y a aucune énergie à opposer aux décisions du corps dépressif. La première leçon, c’est donc que la dépression nerveuse peut arriver à tout le monde. Perdre le sens de la joie de vivre pour quelqu’un qui n’a parlé que de ça dans toute son ?uvre et toute sa vie, c’est tout de même un peu vexant, mais cela prouve que personne n’est à l’abri de cet ouragan. La deuxième leçon est plutôt rassérénante, nietzschéenne: si l’on arrive, non pas à triompher de la dépression, mais à vivre avec elle, quand ça ne va pas avaler un comprimé d’anxiolytique, quand ça va encore plus mal prendre un petit verre de whisky, c’est d’une certaine façon une fortification de la joie, puisqu’elle a été capable de résister au mal et on rejoint la formule de Nietzsche: » Tout ce qui ne me tue pas me fortifie. »
Qui souvent s’examine n’avance en rien dans la connaissance de lui-même. Et moins on se connaît, mieux on se porte.»
Clément Rosset philosophe qui vient de mourir
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