Il y a trois ans quand je suis partie en Thaïlande en solo pour quelques semaines seulement, mon intention était de mesurer à quel point il m’était possible de me sentir en sécurité loin de mes bases (ma maison que j’imaginais à l’époque comme ma sécurité). Aujourd’hui les cartes sont différentes puisque j’ai quitté définitivement ma maison, qui était devenue le plus grand de mes enfermements. (lien vers le texte écrit sur le sujet il y a quelques mois:
https://croireensesressources.com/et-si-ce-que-tu-appelles…/
Je ne dis pas ici qu’il faille faire comme moi, bien entendu. Chacun a ses propres chemins à faire, ses propres territoires à explorer. En tout cas, dans mon chemin à moi, quitter cette maison était devenu une évidence. Il ne m’était pas possible de faire autrement, même si cela a généré de grandes peurs. Or, je constate que ce qui constituait ma terreur la plus immense s’est évanouie quelques heures après mon arrivé ici, alors même qu’en arrivant, j’ai perdu mon téléphone portable et que le taxi qui était sensé venir me chercher avait oublié…Bref…tout ça pour témoigner de l’immense mensonge que la tête nous raconte quand il s’agit d’aller vers un inconnu ou de lâcher les anciens repères.
Il ne s’agit pas d’aller systématiquement se confronter directement à sa plus grande peur évidemment. Chacun se doit d’écouter ce qui intérieurement résonne pour lui. Il est possible de commencer aussi par de petites choses et petit à petit apprendre à se connaitre davantage. Chacun son rythme. En tout cas, ce dont je suis sûre c’est que fuir ses peurs ne fait que les maintenir, voire les amplifier.
Et toi ? Quelle peur aurais-tu envie d’aller explorer aujourd’hui ?
Douces pensées de Bali 🌞
Sylvie
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