Le verbiage mental n’est qu’une interdiction subtile pour ne pas ressentir

Quand le flot de pensées est envahissant, c’est souvent une manière détournée de s’empêcher de ressentir.

Dans ces moments, tu es tellement occupé à tourner les idées dans la tête que tu ne peux pas réellement être PRÉSENCE avec ce qui est là, avec ce qui essaie désespérément de remonter à la surface.

C’est une sorte d’évitement inconscient à plonger dans la sensation, par peur d’y être entrainé sans chemin de retour possible. Il s’agit d’un mécanisme de défense qui recouvre de nombreuses peurs : peur de s’y perdre, peur d’être confronté à une souffrance qu’on imagine insurmontable, peur de perdre le contrôle…

Or, il n’en est rien.

Si tu prends le temps de vraiment te poser et que, dans un premier temps, tu t’offres juste le cadeau d’observer ce qui est là, sans rien chercher à comprendre, à analyser, mais simplement à percevoir les sensations présentes dans le corps, tu réalises que, ce qui semblait être un défi de taille, s’affaiblit, se dissipe, se dissout tranquillement.

Ce n’est que dans un deuxième temps que tu pourras vraiment accueillir, embrasser.

Ainsi, quand tu sens de fortes agitations mentales en toi, je t’invite à faire pause et à te poser la question :

Qu’est-ce que je ne veux pas ressentir ?

Dans ce simple arrêt sur image, tu permets à un nouvel espace de s’ouvrir, un espace de reconnaissance de ce qui vit réellement intérieurement et qui a seulement besoin d’être goûté.

Une douce journée à tous

Sylvie Retailleau – VOYAGE EN CONSCIENCE

LIFE IS AN ADVENTURE

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