Le retour à qui nous sommes n’est pas quelque chose que l’on ajoute, mais que l’on soustrait

Je ne sais pas vous, mais je sens de plus en plus le besoin de « dépouillement ».

Quand je dis dépouillement, je fais référence à cette urgence vitale de se rapprocher toujours plus de qui nous sommes. Être qui l’on est ne consiste jamais à ajouter quelque chose, ou à atteindre quelque chose. Être qui nous sommes est au contraire une invitation à se déshabiller, à ôter les couches de ce que l’on a appris, nos conditionnements, nos habitudes, nos croyances.

Ce que nous sommes a toujours été là, depuis toujours et de toute éternité. Ce que nous sommes est immuable, inchangé, inaltérable.

Il n’y a donc aucune quête, aucune recherche, si ce n’est d’ôter peu à peu tout ce qui nous empêche d’en voir la splendeur et l’essence. Nous n’avons pas à faire quoi que ce soit, ou être quelqu’un, nous avons simplement à nous rappeler, à nous souvenir profondément de cette connaissance. Elle dort en nous, attendant patiemment notre OUI entier et non négociable.

Sylvie

Voyage en conscience

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