Hier matin, au réveil, ça me disait : va à Kelingking Beach. Le truc c’est que veille, j’avais donné mon premier live avec mon Groupe de Coaching en ligne Ecrire un livre, et que j’avais déjà prévu ma journée, avec entre autres, télécharger la vidéo de replay pour pouvoir l’envoyer au Groupe.
Cette voix, je la connais bien. J’aime l’appeler la PENSEE SECONDE, cette pensée qui vient couper une première idée, un élan, une envie. J’apprends de plus en plus à les reconnaitre dans ma réalité, mais il n’empêche que parfois je tombe quand même dans le piège. Souvent, ce sont les pensées de la version de moi, qui veut bien faire, qui veut plaire, qui veut être reconnue. Ça peut aussi être la version qui doute, qui a peur…
Dans cet exemple précis, c’était sans conteste, ce dictateur intérieur qui pense savoir ce qu’il convient de faire, à quel moment.
J’ai donc écouté la pensée seconde. Après 3 tentatives de télécharger la vidéo, puis un message d’échec après 30 minutes de téléchargement à chaque fois, la voix, toujours la même, décide d’aller dans un café à 25 minutes d’ici, là où la fois précédente, le téléchargement avait été si facile… « Malheureusement », même résultat. Cette vidéo ne voulait pas se charger. J’ai ainsi passé ma journée à « essayer de faire quelque chose pour », à forcer les choses, et comme tu peux l’imaginer, cette journée n’a pas été fluide du tout. Même le buddha bowl, que j’avais mangé pourtant quelques jours plus tôt et que j’avais trouvé délicieux, n’avait pas le même goût. Évidemment, cette journée a été dénuée d’inspiration. J’ai étiré la journée pour « bien » la finir, en m’offrant une balade sur la plage au coucher du soleil. La vue sur le Mont Agung, et l’océan était magnifique, mais il y avait comme un arrière-goût de presque.
Aujourd’hui, je peux témoigner que je sais reconnaitre les journées guidées par la SOURCE, quand tout est fluide, tranquille, quand chaque moment coule et succède au suivant comme une danse, et celles pour lesquelles j’ai laissé la tête gérer l’agenda. Elles n’ont absolument pas la même saveur. Et ce qui me surprend de plus en plus, c’est que souvent, la décision du premier pas de la journée se prend dès le réveil et augure du reste de la journée. Parfois, il est possible de rectifier le tir, parfois, non.
J’ai constaté qu’il y a un instant, au moment du réveil où l’impulsion est donnée, comme une coloration pour la journée. Même s’il est vrai que l’on choisit à chaque seconde, je remarque que quand je saute dès le réveil dans le bateau du flow, ma journée se déroule de façon beaucoup plus fluide et facile, comme si chaque petit pas, chaque petite action se succédaient avec EVIDENCE. Alors même si les journées « TETE » ne sont pas forcément catastrophiques, elles sont toujours en demi-teinte, un peu fades et décolorées.
Et toi ? As-tu aussi constaté cela ? Voudrais-tu désormais être encore davantage attentif ? Aimerais-tu dire OUI à ce flot de l’EVIDENCE ?
Je te retrouve demain pour la suite, car au moment où je t’écris, je reviens de Klingking Beach et c’était une journée magnifique.
Avec tout mon amour
Sylvie
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