Même si le chemin est invisible, il est là…

Bonjour,

Le printemps est le temps du renouveau. Mais voilà quand le chemin est recouvert de sable, on peut avoir l’impression que le chemin lui-même, a disparu, n’est-ce pas ? C’est en me promenant aujourd’hui que j’ai eu cette envie de vous parler de cela, en voyant justement cette allée de bois qui mène à la plage, quasiment recouverte par le sable. Et je vous le confirme, même si l’on ne voit pas une grande partie de l’allée à cause de la tempête, elle est pourtant bien là. Oui je l’ai sentie sous mes pieds. Elle n’est pas visible à nos yeux mais elle est là.

Comment ne pas en douter ? Comment garder confiance, quand nos conditions de vie ou notre mal-être nous fait traverser de grands bouleversements émotionnels ? Comment garder le cap, quand tout semble s’écrouler ? Ce n’est certes pas facile, je le conçois. J’ai moi-même traversé nombre de ces périodes durant les dernières années.

Il n’y a pas de recette miracle et pourtant…Parfois nous tenons fermement à nos drames. Je ne suis pas en train de dire, qu’il faille nier ce que l’on ressent, je suis la première à dire qu’au contraire, il est important d’être présent à ce qui se passe en nous et nous laisser traverser par les émotions quand elles se présentent. Pourtant je me suis aussi aperçue que parfois nous donnons beaucoup de consistance à ce qui se passe, comme si cela nous rassurait de croire qu’il faille du temps pour s’en sortir, que le bonheur n’apparaît qu’après avoir beaucoup souffert…Je me suis rendue compte que cela était aussi une croyance qui avait le pouvoir de nous maintenir dans le passé et ajoutait un délai entre ce que nous vivions et ce que nous aimerions vivre. Alors si nous étions plus conscients des idées auxquelles nous donnons de l’importance et que nous décidions de nourrir plutôt celles qui nous conduiraient plus rapidement vers un meilleur bien-être. Nos croyances, toutes, sans exception, créent notre réalité, alors à quoi choisissons-nous de donner de l’importance ? Et, de la même façon que tout à l’heure, je ne voyais pas le chemin, mais que je le sentais sous mes pieds, revenir au présent, revenir à la terre, et s’installer dans le déjà réalisé.

Je vous souhaite une merveilleuse semaine.

De tout cœur

Sylvie