Je me souviens d’une conversation avec une amie avant mon départ pour Bali. Je lui partageais que je n’avais vraiment aucun plan, aucun projet particulier : aucune idée du temps que j’y resterais, ce que j’y ferais précisément. Mes seuls souhaits étaient la découverte et m’ouvrir à une écoute intérieure plus profonde, au fond de me rapprocher encore plus de moi-même.
Ne dit-on pas que plus nous voyageons dans les pays lointains, et plus nous partons à la rencontre de nous-mêmes ?
Le « sans plan » a été fabuleux car il permettait toutes les options, toutes les portes au fil des jours. Les élans ont succédé aux élans, avec à la clé des expériences et des apprentissages, des bagages lâchés, des petits miracles au quotidien.
Je vous écris ceci d’Istanbul, où j’ai atterri il y a quelques heures à peine. Je suis ici en transit, attendant mon prochain vol pour Athènes, puis Santorin. Je ne suis pas la même personne qui a quitté la France il y a 15 mois. Avec ce nouveau voyage aujourd’hui, je n’ai toujours aucun plan précis, juste une nuit d’hôtel réservé. Ma foi s’est renforcée ces derniers mois. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante, aussi incarnée, autant en phase avec la vie.
Cette vie justement ne peut que s’appréhender dans le sans plan, à part d’être en conscience permanente de ce que j’active et d’écouter les murmures de mon âme.Il n’y a pas d’autre but que celui de servir la Source de Vie et de s’ouvrir à toujours plus de magie…
De doux moments à vous tous
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