Quand faire un pas de côté nous donne des ailes…

Bonjour,

La semaine passée j’étais en balade à Nantes et je suis « tombée » sur cette statue « ELOGE DU PAS DE COTE » et j’ai trouvé ça amusant ou plutôt proche de ma façon de voir les choses.

Faire un pas de côté, c’est être observateur de ce qui se passe, c’est prendre du recul, de la distance. On pourrait croire que faire un pas de côté nous éloigne de nos émotions, nous rend distant ou insensible, c’est tout l’inverse. On peut se laisser traverser sans être aspirés. Faire un pas de côté, c’est regarder ce qui se joue avec plus de légèreté. C’est se donner le choix à chaque instant de continuer dans la voie que l’on a prise, ou bien de décider d’en changer, si elle ne nous convient pas. La magie dans tout ça c’est que ces pas de côté, à force de les faire, nous recentrent, nous alignent, nous remettent dans notre vraie nature, apportent de plus en plus de subtilité sur ce que l’on souhaite. C’est un guide de la joie, car quand nous sommes complètements identifiés aux situations, à nos émotions, à nos pensées, nous ne sommes pas en mesure d’en sortir. Faire physiquement ce pas de côté peut nous aider à nous regarder être, faire, agir. Il peut arriver que nous voyions ce pied suspendu dans le vide et que cela puisse nous donner le vertige car nous ne pouvons plus nous mentir, nous ne pouvons qu’aller vers toujours plus d’authenticité. Sous ce pied suspendu, il n’y a pas de vide, il y a toujours plus de justesse et qui sais, à un moment cela donne-t-il de faire deux pas de côté…

Grâce à cette conscience de plus en plus fine, grâce à cette volonté de choisir ma joie à chaque instant, je ressens depuis quelques temps des changements très profonds s’installer avec force. Il y a plus d’intensité et cela se traduit aussi dans ma manière d’accompagner. Cette nouvelle vision a tellement changé ma vie ! Avec ce choix répété de la joie, c’est comme si les occasions d’être dans la joie se multipliaient. Un week-end d’anniversaire merveilleux d’un ami, un duo improvisé au piano avec Marc Vella, un temps qui invite aux crèmes glacées et à la baignade. Samedi, j’écoutais un concert de rue et c’est mon corps qui manifestait la joie, mes mains applaudissaient, ma bouche souriait, ma voix chantait, mon corps dansait. Moi qui toute ma vie a recherché ma joie sans vraiment toujours la trouver complètement, je sens que maintenant c’est elle qui me cherche et c’est très joyeux.

La semaine prochaine, je serai ici à St Gilles avec une amie pour préparer des ateliers pour la rentrée, je ne vous en dis pas plus mais ma joie danse déjà à cette idée.

Sur ces notes très joyeuses, je vous souhaite une excellente semaine. Et pardonnez-moi pour toutes ces répétitions, toutes les fois où j’ai utilisé le mot Joie dans ce texte, mais je crois que maintenant c’est mon seul centre d’intérêt…HIHIHI

Embrassades joyeuses !

Sylvie

 

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